Après 5 ans à diriger l’essentiel de mes ressources financières vers le paiement de mon hypothèque et la constitution d’un fond d’urgence qui m’assurera un revenu au moins égal à mes dépenses à perpétuité, j’avoue commencer à me poser quelques questions.
Épargner assez pour générer 15,000$ ou 20,000$ par an en revenus passifs et en croissance prend un temps et des ressources assez monumentales! En fait, selon un taux de retrait de 3.5%, il me faut au bas mot épargner de 429,000$ à 572,000$ et le laisser investi dans le marché en visant 6 à 7% d’intérêt composé perpétuel.
Cinq cent soixante douze mille beaux dollars!!! Plus d’un demi-million!
C’est la tâche à laquelle je me consacre depuis 5 ans déjà et j’ai fait un bon bout du chemin.
J’ai épargné 120,000$ dans mon fonds de liberté et probablement autant (en valeur de rachat) dans mon fonds de pension. En plus, j’ai remboursé plus de 100,000$ de dettes (incluant surtout une grande part de mon hypothèque) afin d’éliminer pour ma retraite les paiements les plus gourmands.
Dans 5 ans, 7 ans au plus, j’aurai vraisemblablement atteint mon objectif, soit en 10 à 12 ans comme je l’avais prévu.
Mais… 5 à 7 ans c’est encore long et je ne rajeunis pas… mes enfants non plus… je veux atteindre la retraite jeune, pas à l’aube de la cinquantaine. J’ai 36 ans bientôt 37. Quarante ans me semble un bel âge pour prendre sa retraite… 42 ans max, 45 ans étant ma limite ultime…
Reste que… Qu’est-ce que je ferai lorsque je n’aurai plus besoin de générer des revenus actifs comme l’esclave-salarié que je suis?
Je vais passer du jour au lendement d’une vie stressante à un grand vide…
Est-ce réellement ce que je souhaite?
Est-ce réellement nécessaire?
Comme je l’ai dit récemment, ce n’est pas tant que je n’aime pas travailler mais c’est plutôt la rigidité du cadre et l’espace trop grand que ça prend dans ma vie que je n’aime pas.
Par rapport à il y a 5 ans j’ai déjà beaucoup plus de liberté qu’autrefois.
Par exemple, je sais que si je quittais cet emploi ridiculement rémunérateur, je pourrais probablement le remplacer assez rapidement par un autre payé entre 75 et 100k$ assez rapidement grâce à mon CV.
Alors est-ce si risqué de quitter mon emploi? Je perdrais entre pas grand chose et 25k brut? Des vacances ça se négocie et quant au régime de pension, je viserais probablement une entreprise qui à un régime d’actionnariat comme l’une des grandes banques canadiennes par exemple.
Mes expériences et contacts dans le milieu sont devenus des actifs monnayables eux aussi et ça il ne faut jamais l’oublier quand vient le temps de se demander « Est-ce si risqué de quitter mon emploi? »
Je sais aussi que je pourrais réétaler mon hypothèque de 88k$ sur 25 ans (430$ par mois de loyer à 2 plus 7000$ de taxes/chauffage) et travailler à temps partiel jusqu’à mes 65 ans tout en sachant que ma retraite est couverte (grâce à l’intérêt composé qui se fera sur mes épargnes) et que les études des enfants sont déjà payées car j’ai plus de 15k$ dans le REEE qui a 17 ans pour faire des petits… ce qui représente environ 48k$ pour leur majorité, soit 24000$ chaque pour leur donner un coup de pouce! Oh.. je me suis donné l’objectif de leur épargner 100k chaque pour leur majorité mais ça aussi, est-ce nécessaire?
Ma situation financière me donne déjà des options que je n’avais pas autrefois.
En restant dans le statu quo, c’est donc moi qui fait le choix délibéré de rester dans la cage! Je pourrais dès aujourd’hui sacrer un coup de pied dans la porte et sortir.
Au cours des derniers mois, une idée d’entreprise s’est mise à mijoter dans nos têtes à ma conjointe et moi.
Lorsqu’une action est prise, il devient souvent difficile d’en identifier la source et les déclencheurs hors de tout doute raisonnable.
Je pense que mon voyage vers la liberté financière, l’ensemble de mes lectures et réflexions sur le sujet m’y ont préparé mais j’identifie néanmoins 3 sources d’influence importantes ici qui m’ont mené à faire le choix de lancer une entreprise.
D’abord, le fameux livre de Tim Ferris intitulé « La semaine de 4h » et celui de Mark Ostrofsky « Get rich click ». Ces deux livres me hantent depuis des années et notamment le concept des mini-retraites de Ferris.
Ensuite, le saut fait par Barberiche, un gars vraiment cool que j’ai connu à travers mon blogue et le sien au fil des dernières années. Il a littéralement quitté son emploi pour se lancer dans le vide et bien qu’on ait des personnalités fort différentes concernant la prise de risque, son geste m’a clairement inspiré.
Finalement, MrJack de inficafe.com, un gars qui possède une grande intelligence et qui partage avec nous « l’après » et ses réflexions à propos de ce qu’il aurait du faire « avant ».
Partir une entreprise maintenant pourrait-il changer mon plan et me pousser plus tôt hors de la rat race?
Je pense que ça le pourrait…
Au cours des 3 prochaines années je vais gagner près de 340,000$ brut avec mon emploi salarié, soit environ 200,000$ net si j’arrondis rough.
De ce 200,000$, environ 50,000$ iront à solder ma part d’hypothèque et du 150,000$ qui reste, j’espère en épargner 75,000$ au moins.
J’espère donc avoir entre 200 et 250,000$ dans mon fonds de liberté dans 3 ans et autant dans mon fonds de pension, soit de 400 à 500,000$ au bas mot et l’hypothèque sera soldée.
Combien j’ai dit que je devais épargner déja? De 429 à 572,000$?
J’y serai vraisemblablement dans 3 ans.
Il me restera probablement 25 à 30,000$ en dettes sur la marge hypothécaire liées aux travaux nécessaires pour remettre ma maison en état et peut-être un 5 ou 10k liées à ma roulotte…
Mais, on peut donc assumer que dans 3 ans, mon objectif sera atteint. J’aurai 40 ans et j’aurai pas mal atteint la liberté financière. Mais, la moitié de mes épargnes seront immobilisées dans un REER immobilisé ce qui me gosse mais est-ce la fin du monde? Ça devient aussi en quelque sorte une protection contre les créanciers et contre moi-même.
En 3 ans, je saurai aussi si nous aimons exploiter cette entreprise et quel genre de revenus on peut en tirer…
Travailler le 9 à 5 sera-t-il encore nécessaire?
Mes enfants seront en âge de fréquenter le primaire… alors on pourra essentiellement oublier les rêves de voyages spontanés et/ou à long terme.
Que ferai-je de mes journées pendant que mes kids commenceront leur parcours dans la rat race (yuk… vais-je vraiment les y engouffrer) ?
J’ai 1001 projets sur lesquels j’aurais envie de bizouner bien sûr mais j’aurais certainement le temps de générer des revenus actifs à travers mon entreprise.
Je reçois aussi des revenus en ligne et des allocations familiales. En ce moment mes revenus passifs sont de 7300$ par an. Je pourrais ajouter encore 300$ en convertissant mes titres qui ne rapportent pas de dividendes en titres à dividendes.
Nous recevons environ 8000$ d’allocations familiales net (ce qui pourrait augmenter si nous réduisons notre revenu imposable), soit 4000$ chaque… j’ai donc déjà près 12,000$ de revenus passifs potentiels sans compter ce que je pourrais tirer de la valeur de rachat de mon fonds de pension…
Sans cette satanée hypothèque je serais déjà au bout du chemin…
Bref, dans 3 ans, quand l’hypohèque sera soldée, faire le grand saut pourrait définitivement être une possibilité à envisager, surtout si l’entreprise est rentable et intéressante à opérer. Mais même sans elle, je ne serais pas tout nu dans la rue!
Travailler le 9 à 5 ne sera plus une relative obligation, ce sera définitivement un choix.
Rendu là, je pourrais faire 2 ans de plus, encaisser 250,000$ brut, clairer le reste de mes dettes, épargner un autre 75,000$ à travers mes épargnes personnelles et mon fonds de pension… ou ne pas le faire.
Quoiqu’il en soit, à partir d’aujourd’hui, je sens que les choses peuvent désormais bouger vite.
Notamment, cette semaine ma cie devrait être incorporée et mes # de taxes devraient être obtenus. Il ne me restera qu’à ouvrir un compte commercial, prendre une assurance et commencer à faire des appels à des fournisseurs pour ouvrir des comptes wholesale chez eux.
Ma liste est prête… je suis prêt!
Et si ça ne fonctionne pas, j’essayerai en Ontario ou ailleurs au Canada et ultimement me restera l’importation ou même la fabrication car notre item phare est quelque chose de facile à fabriquer et assembler que je pourrais aisément donner en sous-traitance et tout de même faire un profit intéressant avec.
Si je réussis à convaincre ces fournisseurs de me faire confiance, j’aurai immédiatement accès à plus de 8000 produits à prix wholesale et sourcés localement ce qui rendrait les choses vraiment plus simples.
Nous nous retrouverons littéralement avec un permis pour imprimer du cash et faire de l’intérêt composé à toute vitesse!
C’est stressant et excitant à la fois de ne pas savoir si nous réussirons ou pas à obtenir ce « permis »!
Mais, une fois ce permis obtenu, après, sky is the limit!
À suivre…
LeDividende.com
La vie change, les options se présentent on s’adapte et on choisi.
Je trouve intéressant ton idée de compagnie. Peu importe la raison. Cela te donne des options et surtout des défis, des buts etc.
Par la suite tu alignes les chiffres et tu prends la décision en toute connaissance de cause.
J’ai aussi ma compagnie, depuis 15 ans. En plus de mon emploi permanent. Mon emploi paie nos comptes. Ma compagnie m’a permi de placer plus d’argent que la plupart des gens. De nous payer des luxes en famille et en couple. Je n’y vois que du positif.
Bonne continuité.
On voie la lumière de l’indépendance qui commence a se pointer on dirait 🙂
Le blogueur masqué
Ledividende,
Cool ça pour ta cie!
Oui, tranquilement pas vite, tout ce travail et ces epargnes ouvrent des portes!
J’ai bien hate que la plus grande porte soit ouverte! 🙂
Yan
Je préfère prendre mon temps pour ramasser plus d’argent, car c’est bien beau faire des voyages sac à dos à 35-40 ans, mais à 60-70 ont commence à préférer le confort des resorts. Comme je ne veux plus voir les hivers du Québec, je sais que sa va me prendre pas mal plus que 15K-20K pour avoir la retraite de mes rêves.
Le blogueur masqué
Yan,
Je comprends. En meme temps 20k quand t’as pas de loyer a payer c’est pas mal plus d’argent que ce dont la majorité des gens disposent comme « lousse » durant leur vie active. 😉
Yan
Ce que je veux dire, c’est bien beau vouloir prendre sa retraite le plus tôt possible, mais tes objectifs et des idéaux de retraite ne seront peut-être pas les mêmes dans 10-20-30 ans. Peut-être même ils seront plus simple, moins dispendieux, mais sa peu être le contraire aussi. Il y a 10 ans, tes plans de vie étaient probablement très différent d’aujourd’hui et ils le seront probablement aussi dans 10 ans. De mon côté, je préfère attendre 2-3 ans de plus et d’aller vraiment chercher la retraite de mes rêves. Parce que, si mon but serait d’arrêter de travailler, j’aurais juste à me mettre sur le BS sa donnerait la même chose. Perso, c’est ce que je me demande, quand je vais en avoir assez? J’veux en avoir assez pour vivre la retraite de mes rêves et pas me dire j’aurais dû attendre encore un peu, mais en même temps sa sert à rien d’en accumuler trop en mettant son projet sur hold indéfiniment. C’est quoi le montant parfait…
Le blogueur masqué
Yan,
C’est quoi la retraite de tes rêves? Et comme tu dis, les rêves ça évolue… donc pour etre prudent il faut se prevoir de la marge mais en meme temps la marge on la paye en années à ne pas profiter de la vie.
Et puis la retraite ça peut etre juste un ralentissement.. pas obligé d’etre un arret complet. Il y a plein de gens de 60,70,80 qui travaillent encore et contribuent a la societe mais a leur rythme…
Au final tout ça est un choix personnel. Moi avec 15-20k par an et une maison payée je ne sens pas que je vais me priver de vivre. Mon temps vaut plus que 1000$ ou 3000$ de plus par an. Trois ans de plus à travailler… 75000$ de plus d’épargne ça ne changera pas grand chose rendu là sur le revenu total.
3000$-5000$ de plus n’importe qui peut aller chercher ça relativement facilement juste en faisant du marché au puce occasionnel par exemple… pas ben ben stressant…
Je prefere de mon cote avoir mon temps et suffisament de revenus pour bien vivre, quitte a trouver des gigs pour les petits extras que de continuer ce rythme 3 a 5 ans de plus pour avoir un buffer qui au final ne sera peut etre meme pas utile.
À 40 ans on n’est pas manchot.
Depuis le debut je batis des sources de revenus alternatives… ce blog par exemple qui ne rapporte pas grand chose… 400-500$ par an brut mais c’est deja ça… là la cie qu’on part.
Clairement je veux que ma principale source de revenus provienne de mes epargnes mais je n’exclus pas que des revenus proviendront d’ailleurs pour le plaisir et pour les extras.
Ma retraite de reve c’est prendre le temps de vivre, de profiter du temps qui m’est alloué. Ceci n’exclut pas generer des revenus. Ca exclus par contre d’etre coincé dans la rat race a temps complet.
Il est clair que ma retrate de reve n’inclut pas d’etre obligé de generer des revenus par contre. Il faut que ça reste falcultatif et dans le domaine des possibilités, pas des obligations.
À chacun sa zone de confort et ses projets. 🙂 il ne faut pas juger des projets de vie des gens et si toi ça te rend confortable et c’est ca ton reve just go for it et je t’appuie a 100%
Le Calcul Riche
Interessant! Je me donne comme objectif d’être en meilleur santé à 60 ans que présentement à 38 ans. Et, par corrolaire, apprécier les voyages à sac à dos. 🙂
Le blogueur masqué
LeCalculRiche,
Ahah bon point… j’avoue que j’ai bcp de travail à faire là-dessus.
Le blogueur masqué
En meme temps, chacun a droit a ses objectifs. Moi ma retraite de reve c’est juste d etre libre de mon temps… je n’ai pas d’autres objectifs en terme de possession… je ne vise pas jouer au golf dans tous les plus beaux parcours au monde, m’acheter un yacht ou posseder une villa…
Je suis quelqu’un qui se contente de peu et qui se trouve deja tres riche d’avoir de la bouffe a volonté, une maison, voiture, roulotte, la sante et deux beaux enfants, de l’argent de cote, une bonne job, un systeme de santé libre et gratuit (m’enfin… ) etc…
Il me manque juste le ptit kick pour pouvoir me passer d’un travail a temps plein et j’aurai atteint la perfection, la richesse ultime, ce que moi j’entrevois comme le succès.
Mais il faut respecter la vision de tout un chacun.
Moi je ne vois pas l’interet de gagner 100k par an maintenant autre que pour l’epargner pour cesser de gagner ce montant… d’autre ont « besoin » de 100k par an jusqu’a leur mort pour realiser leurs reves.
Il est evident que j’aimerais ben mieux prendre ma retraitr avec 50k par an que 15-20k par an. Mais j’aime encore mieux avoir 20 ans de plus de liberté pendant que je suis encore relativement jeune. 🙂
Mr. Jack
D’excellentes réflexions que tu as. Je crois que tu illustres aussi parfaitement l’idée que le f**k money, il ne commence pas au moment où tu as 25x tes dépenses en allocation. Avec des montants beaucoup moins élevés, on a de la flexibilité à jouer avec l’allocation de notre fric et prendre des décisions de vie qui seraient difficiles à prendre autrement.
Le blogueur masqué
MrJack, effectivement, ce qu’on s’achete avec cette epargne au fonds c’est de la flexibilité, des possibilités qu’on s’était fermées a cause de notre surconsommaiton et/ou de nos choix de vie…
Je le decouvre au fur et a mesure mais effectivement je me rends compte que deja, bcp d’opportunites s’offrent a moi. 🙂
Une québécoise économe
Bonjur,
Effectivement, 5 à 7 ans d’attente, c’est encore long des jours… pour ma part, j’ai eu une crise d’impatience particulièrement forte dernièrement suite à une situation au bureau qui m’a, finalement, rendue malade au dévut de l’année, mais avec le recul, j’ai remis mes plans et futur à moyen terme en perspective et j’ai décidé de continuer avec mon emploi pour encore un bout de temps, maintenant que la situation est résolue au bureau. Ceci dit, j’ai aussi lu la semaine de 4 heure de T.Ferris – quel pionnier! Quelle inspiration! – et dans la mesure que le stress excessif est la source de ma maladie actuellement, j’ai décidé de me payer un jour de retraite progressive par semaine une fois que j’aurai retrouvé ma santé. Et ce sera le mercredi, ce qui tranchera la semaine en deux blocs de 14h – ce qui est vraaaiiiimmment moins stressant puisque c’est facile de décrocher quand tu n’est pas constamment dans le brouhaha du bureau. Et dans quelques années, je vais voir si je peux descendre à 3 jours semaines, histoire de conserver les bénéfices santé et régime de retraite de mon employeur,
– et le côté que j’aime de ma job – tout en augmentant ma liberté et le temps disponible pour mes plans de revenus alternatifs. Quant aux placements boursiers, avez-vous lu comment les fnb indiciels sont appelés à être moins efficaces dans les prochaines années avec la fin du marché haussier du cycle actuel? Comment le,percevez-vs versus cos plans de laisser fructifier ces placements passifs s’ils ne génèrent plus autant de rendements que dans la dernière décénnie – qui a été assez exceptionnelle? Je dois avouer que ça me modère les transports, comme on dit… d’où l’idée de rale tir très progressivement plutôt que de faire le saut complet avant l’entrée en vigueur de mon fond de pension de l’employeur… Et vous? Comment parez-vs au ralentissement des rendements boursiers – qui vont arriver plus tôt que plus tard?
Le blogueur masqué
Quebecoise econome,
Les cycles boursiers ont tjrs fait partie de l’équation. J’espère que le prochain crash aura lieu avant ma retraite pour la simple et unique raison que les crash sont des opportunités formidables d’accumuler à très bon prix. Je n’ai pas eu la chance, depuis le debut de mon voyage, d’acheter des titres vraiment « discount » parce qu’en 2013, le marché bull était pas mal déjà avancé.
Quant on investit en bourse il faut avoir un horizon à très long terme.
Il est probable que le 1000$ investi aujourd’hui valent temporairement 50% de moins dans 2 ans… mais le 1000$ de 2013 vaudra peut-etre juste 15% de moins… ou meme sera positif… moi j’investis entre 1000 et 2000$ a la fois chaque mois depuis 5 ans… et je continuerai a le faire ainsi pendant encore bien des mois.
Malgré tout, j’ai deja fait plusieurs backtests et le temps dans le marché est plus important que de timer le marché. 100k investi la veille du crash de 1987 ou le lendemain valait presque la meme chose 30 ans plus tard.
Neanmoins, jacob lund fisker notamment, pense que les rendements boursiers risquent d etre anemique au 21e siecle et juge que le 20e siecle etait une anomalie. C est tres possible… 3 ou 4% au lieu de 6-7% composé.
Voilà pourquoi il suggère de se libérer du capitalisme par le capitalisme mais aussi de par ses connaissances et aptitudes (homme de la renaissance).
Il faut donc apprendre a se contenter de moins (minimalisme/simplicite volontaire), apprendre a reparer et entretenir, fabriquer ses choses..
Acheter usage plutot que neuf. Emprunter au lieu d’acheter. Etc etc etc…
Quand on a tout son temps, on a aussi le temps d’optimiser encore plus ses depenses.
Et puis… nous faisons parti du 1%… la grande majorité des gens sur cette planete vivent litteralement avec rien… pas meme de l’eau potable et des installations sanitaires decentes.
Je ne dis pas que c’est souhaitable de vivre comme eux, mais on a de la marge en maudit.
Neanmoins, moi je batis des sources de revenus alternatives : revenus en ligne web et on vient de demarrer une petite entreprise.
Une Québécoise autonome
Merci piur la réponse,
Ouais, les cycles boursiers, je sais trop bien comment il faut voir à long terme et ne pas timer le marché (mes premiers placements ont été faits au pic de la bulle tech, en 2000, just avant le crash… et juste comme on avait rattrapé les
Ertes en 2007, v’la t’y pas un autre crash en 2008 pour remettre le portrait dans le négatif. Sans compter les ‘supers’ cinseillers que j’avais à ces époqies et qui ont conseillés de déplacer l’argent plutôt que d’attendre des reprises, j’ai seulement réussie à regagner et, finalement, ajouter de la valeur à mes placements depuis que j’ai chnagé pour l’auto-gestion, les fnb et les actions avec vision à long terme… Et c’est là qu’est ma question… quand tu as décidé de faire le saut en saison de bons rendements, et que tu vois ta cagnotte fondre par crash en plus de ton utilisation, et qu’à partir de là, c’est un 5 à 10 ans pour retrouver ta valeur et recommencer à croître positivement avec le marché haussier, comment vois-tu ta réaction face à un tel scénario? Même en coupant les dépenses comme les frugaux savent le faire, il y aura toujours un minimum de 12 000 (15000 avec inflation) requis de nos placements en attente de croissance pour vivre sans nouvelles dettes, et seulement le minimum de confort, et si le marché de l’emploi cahote en même temps de par les faillites du récent crash/ des tarifs/ autres… jusqu’à quel point on peut vraiment mener un plan de minimum 40 ans de FI avec un départ si coûteux/qui ne garantie plus autant nos moyens pour l’avenir tout en diminuant nos possibilités d’investir par limites de rentrées d’argent?.. Je dois avouer qu’après avoir vu les reportages Réalité 55 qui ont passé à Télé-Qc où ils ont parlé à des retraités des années 2008, ou dont les plans de retraites ont changés après leur retraite, je pense beaucoup moins à une coupure complète avec un employeu, et surtout pas tant que la bourse n’aura pas crashé comme on l’attend tous depuis 3 ans… J’aimerais bien, moi aussi, pouvoir magasiner à rabais pour une fois… Enfin, je travaille sur d’autres plans moi aussi, mais je me demande comment on peut ajuster des calculs pour savoir si le moment pour la IF est venu ou non quand on est au pic d’un marché xontre lequel les obstacles continuent de s’accumuler… Comment calculez-vous si c’est ok pour le plongeon ou non? En comptant seulement à partir de votre montant investi sans les rendements? Ou même avec une perte de 15%? C’est déprimant, je sais. sage mais déprimant, mais si on veut parer au pire… ne doit-on pas l’imaginer aussi? Dans mon cas, ça veut seulement dire que je continue à travailler plus longtemps que je souhaiterais, mais ça demeure moins stressant que le scénario de ne pas avoir assez une fois le travail fini mais avant que les rentes de mon régime de retraite ne commence… Je suis frugale, mais je ne veux pas être misérable en coupant en plus dans les quelques petits confort que je choisi de garder au détriment d’autres. Et vous? Avez-vous ce type de pensées vs comment choisir le moment pour faire le grand saut quand le marché est en perte de rendement et que tout le monde attend sa chute plus tôt que plus tard?
Merci de partager vos points de vue 🙂
Une Québécoise Autonome
renonjour,
je comprends les règles d’investissement à long terme et de ne pas essayer de timer le marché, et qu’on a tous un plan B avec une compagnie/forme de commerce pour retarder de piger ds nos fonds une fois indépendant. Et j’ai toute la volonté et les talents/connaissances à exploiter en marche déjà, mais j’ai aussi vécu 2 crash boursiers depuis mes premiers investissements, en 1999 – ouais, parfait timing tu parles… – et juste après avoir récupéré de celui de 2000, v’la t’y pas l’autre de 2008… Bref, en 20 ans d’investissement, j’ai seulement réussi à faire vraiment fructifier mes investissements totaux depuis seulement quelques années (grâce au marché haussier qui survit encore)…
Donc, quand je lis les coommentaires de jeunes retraités qui n’ont connu que le marché haussier et ont parié leur indépendance sur la cagnotte et les rendements actuels, je ne peut m’empêcher de penser à ce qui arrivera quand le crash va survenir et que les montants totaux dont ils dépendent vont fondre d’au moins 1/4 de leur valeur, sinon plus… Également, dans ce ctxt, l’entreprenariat sur lequel on compte tous tant est généralement rudement mis à l’épreuve et les indépendants pâtissent… Quant à attendre pour revoir notre argent, c’est un horizon de 10-15 ans minimum dont il est question, et pendant ce temps, l’argent pour profiter des aubaines en bourse peut se faire rare vs les essentiels qu’on peine déjà à payer si pn coupe au maximum et tirent le principal de notre revenus de nos placements essouflés…
Sérieusement, comment savoir quand arrêter et que, même si tout crash et que l’économie tombe en récession, on va passer à travers le 10-15 ans nécessaires à la bourse pour récupérer tout en étant en mesure d’investir encore plus pour profiter du marché haussier? Quel serait le calcul selon vous? Valeur actuelle/50%? (investissements seulements? ou valeur marchande actuelle?) Autre? Si on pense à FIRE avec la bourse à des pics comme en ce moment, vaut-il mieux attendre la baisse avant de bouger? Pour considérer alors les chiffres post-crash?
Comment considérez-vs ces questions, chers/chères FI-fellow thinkers? Si l’économie ruinait/retardait beaucoup notre rêve commun… que feriez-vs?
(En plus d’avoir vu mes fonds baisser énormément plus d’une fois depuismon premier placement, j’ai aussi tenté de publier un roman, un autre cas où il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus – j’ai appris que je faisait seulement partie des appelées – pour le moment – mais ça me rend plus réaliste face à mon rêve de sidelines… d’où mes pensées concernant un plan C qui doit aussi être viable si B n’est pas aussi rentable que calculé…)
Et vous? Avez-vs aussi un plan pour ‘si ça ne marche pas?..’
merci de partager votre gestion des possibilités avec moi!
Le blogueur masqué
Quebecoise autonome,
D’excellents points.
J’en ai parlé avec quelques un aussi de cela car je suis nul en timing et je leur disais qu’ils avaient profité d’un bon timing. En fait, j’ai le don de faire des moves aux mauvais moments constamment.
Plusieurs vedettes du web ont pris leur retraite hative apres le crash de 2008 et pendant un marché bull. Ils avaient donc le vent dans le dos.
De mon côté, le risque de prendre ma retraite avant un marché bear est bien réel.
J’aimerais d’ailleurs que le marché crash de 30-50% rapidement… bon je ne devrais ptete pas souhaiter ça mais en même temps ça va arriver un jour. Vaut mieux avant qu’apres ma retraite.
Le seul qui m’a pondu une bonne réponse c’est MrJack. Il a fait énormément de backtest et 50% de crash ne mettrait pas en péril sa retraite selon lui si je ne me trompe pas. Je ne retrouve pas notre discussion à ce sujet… faudrait lui poser la question. Lui aussi investit depuis 20 ans. Son portefeuille overkill un peu justement pour contrer ce risque et il est aussi tres lourd en bonds pour s’assurer de cristalliser une partie de son epargne.
Mais, au final, la vie est faite de risques… il faut s’attendre à devoir être flexibles.
Lors de la derniere grande crise de 2008, le marché de l’emploi a ete tres difficile meme dans les grandes entreprises… on slaquait à pleine porte là où je travaillais. Ironiquement, ils ont fait des profits records (payant de slaquer le bois mort). Il y a aussi bcp de bullshit autour de ces crises et on s’en sert pour optimiser (couper les salaires, avantages sociaux, fonds de pension) en utilisant la peur. Pendant qu’on slackait des gens moi j’obtenais des promotions. Depuis 2008 j’ai presque triplé mon salaire.
En 2008, les parkings des magasins étaient aussi pleins qu’à l’habitude. Bien des cies ont fait faillite, même des énormes et d’autres ont fait mieux que jamais.
Je comprends tres bien ton point. Si tu planifies vivre avec 3.5% de ton capital au pic d’un marché boursier, ne prends tu pas un risque idiot? En même temps, comment savoir c’est quand le pic?
À partir du moment où tes besoins monétaires sont faibles, tes charges fixes sont faibles, que tu t’es mis ben du buffer (taux de retrait de 3.5%), je ne juge pas le risque si grand. Je veux dire, je parle tres bien deux langues et je me débrouille dans une 3e. Je suis intellectuel et manuel et pas mal débrouillard en general. Je pense que meme dans le pire marché/crise, au besoin, j’arriverais à gagner 15-20k par an… pas obligé que ça provienne d’un gig x ou y… au pire il y a des jobs et je suis tres doué en entrevue.
Ton capital humain ne fond pas pendant une crise économique. Il y a moins d’opportunités certes mais il y en a. Oh…. ptete pas la job de tes reves au salaire de tes reves mais on parle du cas extreme ou t’as pu le choix.
N’oublions pas qu’on ne factor pas in le rrq et la psv dans nos calculs, pas nos autres revenus divers, pas le fait qu’on aura 5 jrs de plus par semaine pour faire du cash si on veut, pas nos fonds de pension (pas moi en tout cas).
Je vise de me retirer avec 15k-20k de revenus passifs tirés de mon fonds, le fonds que je publie. À cela s’ajouterons les revenus de mon fonds de pension, les allocations familiales, le rrq, la psv, les revenus provenant de mes gigs…
J’investis dans des titres à dividendes justement en partie pour avoir a eviter de trop dependre de la valeur de mes actifs. Ce qui compte etant le cashflow. Pendant les crises bien de ces cies vont geler, ralentir ou couper la croissance du dividende ou meme carrement le dividende. Mais la plupart, historiquement, on continué sur la même lancée. Ça ne garantit rien mais une methode axée sur le cashflow vise à stabiliser en quelque sorte le revenu.
Une possibilite de stabiliser les revenus reste et demeure l’immobilier residentiel. Les gens continuent de s’habriter meme lors de crise. Un immeuble dans le grand montreal bien entretenu avec des 4 et demi a 750$ par mois pourrait faire ce travail.
Moi mon buffer se trouve donc dans :
– valeur de rachat de mon fonds de pension que j’estime egale a mon fonds publié (potentiel de doubler mon revenu tiré de mes investissement)
– allocations familiales pouvant atteindre 12000$ si on a de faibles revenus
– psv a 65 ans
– rrq a 60 ans
– revenus en ligne 3-4k par an à date
– la cie que je viens d’incorporer avec ma femme
– mon capital intellectuel et mes experiences de travail, competences si je dois tirer un revenu salarié
– tirer 3.5% de mon fonds (pas 4,5 ou 6%)
Évidemment, tu parles de publier un livre comme gig.
Je pense qu’il faut faire une difference entre les reves et la necessité. Quand tout va mal, va la ou sont les opportunites… essayer d’ecrire, de faire publier et rentabiliser un roman, en pleine crise economique, au quebec… vas t’acheter un 6/49.
En cas de crise economqie et de besoin de faire du cash faut aller là où sont les besoins de base.
Par exemple, crise economique ou pas.. si t’as une infestation de souris dans ta maison, un robinet qui fuit etc .. tu vas devoir régler ça.
Faut rester flexible dans le choix des opportunités à saisir.
Il y a 1001 opportunités de faire de l’argent et crise économoque ici ne veut pas dire crise économique égale partout et dans tous les domaines. Le web te permet de devenir travailleur autonome international en ligne en 10 minutes (fiverr.com par exemple).
Mr. Jack
La manière dont je vois ça, concernant les taux de retrait… les simulations comme cFireSim ont évidemment leurs limitations, car elles sont basées sur le passé, mais reste que ça inclut du passé tough, comme les deux grandes guerres, la Grande Récession, la Grande Dépression, la guerre froide, etc. C’est pas rien. Mais ça reste du backtest.
Êtes-vous plus pessimiste aujourd’hui que vous l’auriez été en 1933? Parce qu’en 1929, en 1933, en 1965, en 1988, ce sont toutes des dates mal timées pour lesquelles 3.5% de taux de retrait permet une retraite de 50 ans (sauf pour 1988, on ne le sait pas encore).
Donc pour moi, 3.5% est le taux de retrait que je crois réellement sûr si on pense que le futur est moins pire que le pire du passé. Si le futur s’avère pire que le pire du passé, on est en terrain inconnu et aucun taux ne permet de se protéger, et on risque comme société d’avoir des problèmes bien plus graves que d’être déçu de ne pas pouvoir aller en Floride cet hiver.
Une Québécoise Autonome
Bonjour messieurs,
merci pour vos réponses, c’est très apprécié.
Egalement, je suis tombée sur un article en anglais qui corrobore la règle du 4% même au lendemain des crash. Il est en anglais par contre…
https://www.getrichslowly.org/four-percent-rule/
Au moins une question de régler alors, merci de votre aide!
Le blogueur masqué
Merci
Mr Jack
Je ne sais pas pourquoi il arrive à 4% par contre. Il semble dire que 4.1% sur 45 ans, mais je n’arrive pas à ce taux avec cFireSim.
Selon mes propres vérifications avec plusieurs outils et plusieurs scénarios, je trouvais 3.5% plus prudent. De plus, je considère dans mes calculs pour arriver au taux de 3.5% qu’on recevra des rentes gouvernementales de l’ordre de 10,000$ (7000$ du Canada, tout le monde, et 3000$ du RRQ, dans mon cas), ce qui vient aider considérablement plusieurs scénarios difficiles.
Reste l’impact psychologique. À 45 ans, si un crash important a lieu et que le portefeuille fond de moitié, même si en théorie il est capable de reprendre le chemin perdu, la tentation de retourner au travail pourrait être forte, ce qui serait en quelque sorte une sorte d’aveu d’échec.