** cet article sera mis à jour fréquemment puis deviendra ma ressource sur le sujet – revenez le voir souvent **
Guides de formation sur les options
Récemment, j’ai partagé une stratégie utilisée par Erik Flores the Hippies de landrover (site en espagnol – excellent pour pratiquer la langue) sur la version anglophone de FaisCommeLesRiches (QuitYourDayJob101.com) qui consiste à utiliser des stratégies d’options pour augmenter son rendement avec la stratégie d’investissement par croissance des dividendes.
J’aurai bientôt un portefeuille boursier d’une valeur de 100,000$ (encore 1 an environ) ce qui m’apparaît une bonne base sur laquelle construire et je commence donc à revoir tranquillement ma méthode pour diversifier mes approches et aussi pour apprendre sur d’autres approches. L’une des approches que j’envisage sérieusement d’utiliser est la stratégie d’Erik qui m’apparaît valide à priori.
Erik utilise deux stratégies, l’une qui s’applique lorsqu’on voudrait acheter un titre mais que ce titre est présentement trop cher. L’autre qui s’applique lorsqu’on possède un titre (au moins 100 actions) et qui, s’il atteint un certain prix, on serait prêt à encaisser des profits sur le titre. Dans les deux cas, on collectera ce qu’on appelle une prime en vendant soit un PUT, soit un CALL sur le marché des options. J’y reviendrai plus tard.
Évidemment, les stratégies d’options impliquent un certain risque et avant de les utiliser, il faut s’assurer de bien les comprendre et aussi et surtout de bien comprendre les risques qui y sont associés.
Je commence cet article en vous rappelant que je ne suis qu’un « average joe ». Je n’ai aucune formation en investissement, je ne détiens pas de permis, je ne vends rien d’ailleurs et il est probable que je fasse de nombreuses erreurs en tant qu’investisseur amateur. En conséquence et comme c’est toujours le cas sur mon site de toute façon et même avec n’importe quoi dans la vie, soyez une grande personne et faites vous-même vos devoirs. L’information présentée ici n’est qu’à des fins de discussion et à des fins éducatives. Je n’ai pas testé ces techniques moi-même d’ailleurs.
De mon côté, il est probable que j’aille sous peu suivre une formation sur les options à la bourse afin de compléter mon auto-formation faites avec des livres pour être certain d’en comprendre tous les risques.
Faire du profit lorsqu’on a l’intention d’acheter un titre
Lorsque Erik désire acheter un titre mais qu’il le trouve trop dispendieux (par exemple McDo… je le trouve encore trop cher pour refaire ma position), au lieu d’acheter le titre, il détermine le prix raisonnable qu’il serait prêt à payer pour le titre et VEND un PUT sur le marché des options avec un STRIKE price au prix qu’il serait prêt à payer pour le titre.
En contrepartie, Erik collecte ce qu’on appelle une PREMIUM. Il est donc payé pour avoir l’intention d’acheter le titre.
Si le STRIKE price est atteint, Erik est forcé d’acheter 100 actions de la compagnie au prix du STRIKE et il conserve la PREMIUM perçue.
Si le STRIKE n’est pas atteint, Erik garde la prime et n’achète pas le stock.
Pour plus d’information sur cette stratégie, lisez ceci.
Faire du profit lorsqu’on possède un titre
Si Erik possède au moins 100 actions d’un titre duquel il collecte des dividendes et que ce titre commence à atteindre des sommets (comme Jean-Coutu lorsqu’il est monté à 28$ par exemple), Erik vend un CALL (on appelle cette stratégie le « covered call ») au prix STRIKE auquel il serait prêt à se départir du titre, quitte à le racheter plus tard pour moins ou à simplement réallouer son argent ailleurs en prenant ses profits. En échange, il collectera une prime.
Si le STRIKE price est atteint et que l’option est exercée, Erik devra vendre ses 100 actions au prix convenu. Il gardera aussi la prime.
Si le STRIKE n’est pas atteint, Erik n’aura pas à vendre ses actions et conservera la prime.
Ainsi, Erik se fait payer pour avoir l’intention de vendre ses actions au prix où il avait de toute façon l’intention de les vendre.
Pour en apprendre plus sur la technique je vous suggère de lire ceci et ceci.
Autres ressources sur le sujet :
Dividend Monk – Ce que l’un de mes collègues blogueurs en dit
PDF de BMO à propos de cette stratégie.
MarketWatch –Get more income from your dividend stocks
Forbes – est-ce réellement une bonne stratégie?
Motley Fools – faire 16% de « dividende » avec la Banque Nationale?
Vendre mes actions???
Un simple rappel de la stratégie d’investissement par croissance des dividendes se doit d’être fait ici.
Il est important d’avoir un plan pour acheter des actions. Mais, il est d’égal importance d’avoir un plan pour les vendre.
Voici les situations dans lesquelles je considère la vente d’une position :
– les raisons pour lesquelles j’ai acheté ne sont plus vraies (changement dans les fondamentaux)
– le dividende est « gelé » trop longtemps ou littéralement coupé
– le titre est fortement surévalué à cause de la spéculation
Les deux premières raisons sont relativement faciles à constater. La troisième par conte est vraiment plus difficile selon mon point de vue.
Par exemple, j’ai vendu mes 65 actions de McDonald’s à 110$ environ encaissant un joli profit après que l’action ait monté en fou en quelques jours sans raison suffisante à mon sens. D’ailleurs, je le crois toujours.
Reste que le titre est ensuite monté jusqu’à près de 130$…
Timer le marché est difficile. Et je crois fermement que le temps dans le marché est plus important.
L’option 1 m’intéresse donc beaucoup plus que l’option 2 personnellement. Mais les deux approches me semblent intéressantes.
Qu’en pensez-vous? Avez-vous testé ou utilisez-vous ces techniques?
Asset grinder est un investisseur par croissance des dividendes qui a incorporé une technique d’options dans son approche et ses résultats sont plus qu’étonnants… Je vous suggère un petit tour sur son blog mais attention, il est déjà multi-millionnaire!
Le Dividende.com
Bon article, encore une fois.
Le seul bémol que je peux ajouter est qu’une fois que l’on commence dans les options, si en parallèle (comme je le fais) on a une stratégie de croissance des dividendes, il devient important de bien choisir ces dates d’expiration pour ses options.
Je m’explique.
En supposant un dividende de 100$ pour un titre X. Et un premium de 75$ (une fois les frais de transactions déduits), il faut faire attention de ne pas perdre le dividende au profit du premium.
De mon côté, j’achète ou vends des options sur des titres après avoir passée la date du ex-dividend. Donc je m’assure de vendre mes titres (si l’option est exécutée) après cette date. Je m’assure ainsi de:
1- recevoir le dividende
2- recevoir le premium
3- si l’option est exécuté, vendre mes titres au prix qui me convient (selon l’option choisie).
Bref, tout comme toi je suis encore vert côté options mais j’apprends…
Présentement, j’achète surtout des titres, sur baisse, qui me permettent d’atteindre au minimum 100 actions. Ce sont sur ces titres que je vendrai des covered call.
FaisCommeLesRiches
Excellent point! Surtout, à ce que j’ai compris, que le titre chute momentanément de la valeur du dividende le jour du ex-dividend.
Je pense que c’est une stratégie à étudier. Je ne suis pas encore prêt à dire qu’il faut l’implémenter par contre. La partie « covered call » me semble moins intéressante à moins d’avoir des titres fortement surévalués.
Le Dividende.com
En fait je pense plutôt le contraire.
Le concept de covered call est nettement plus intéressant de mon point de vue.
On reçoit une prime pour la vente a un prix qui nous satisfait.
Donc on est doublement gagnant:
1- tu reçois une prime
2- tu reçois un prix pour tes actions que « tu » as décidé. Car c’est toi qui choisit le prix d’exécution des calls. Tu le mets plus haut tu reçois moins de prime mais un meilleur prix.
FaisCommeLesRiches
Bon point! Moi je suis moins que débutant…. on dit ça comment? Totalement ignorant? Lol
Je voyais l’autre approche intéressante parce que je veux les titres anyways. Alors être payé pour avoir l’intention d’acheter me paraît bien.
Et si je reprends l’article de Motley Fools sur la BNC et la possibilité d’aller chercher 16% en janvier dernier… je pense que celui qui aurait fait ça se serait mordu les doigts… le titre est remonté rapidement à 45-46$ après son dip dans les 36$. Si on veut garder une position à long terme, je pense qu’il faut vraiment choisir ses covered calls à fond du style MCD à 128$ ou PJC.to à 28$ l’an dernier. Mais en même temps… comment savoir? Personne n’a de boule de cristal.
Ou alors on le fait sur des titres qu’on voulait vendre anyways…?
À suivre. Je continue à étudier le principe.
FaisCommeLesRiches
Le Dividende,
Tu as l’air de bien comprendre le concept. Comprends-tu aussi la structure de frais? J’ai regardé sur le site des différentes institutions financières car je trouvais la mienne cher et ce que je comprends c’est que ça me coûterait (9,95$ de frais de transaction + 1,25$ par contrat d’option mais minimum 8,75$ + 30$ si le contrat est assigné ou exercé). Si c’est le cas, on ne fait pas ça avec juste un bloc de 100 actions… Les primes ne couvriraient pas les frais dans la majorité des cas.
Ai-je tort? Je dois les appeler à ce sujet mais là on est le week-end…
Frédéric Baillargeon
Intéressant j’avais pas vu cet article. Ces stratégies fonctionnent bien pour « stabiliser » les revenus. Dans des marchés en fortes croissance, quand la volatilité est faible, (comme c’est le cas depuis l’élection de Trump), ça marche moins bien et ça sous-performe les indices. Cependant quand les marchés stagnent, sont volatils baissent ou montent un peu, ça marche très bien et surtout quand les options sont largement hors jeu. En fait, plus les options sont hors jeu, plus leur gestion devient facile sans y consacrer trop de temps.
Les frais de transactions peuvent tuer complètement ces stratégies, il faut un bon portefeuille pour avoir accès à des plate forme très économiques et il faut éviter les titres peu liquides (l’ensembles des titres canadiens sont peu liquides) car les écarts entre bid/ask (le spread) sont trop élevés.
Par exemple, Interactive Brokers c’est minimum 10 000$ d’investissement mais il y a des frais mensuels de base qui nécessitent au moins 100 000$ pour être éliminés plus des frais d’accès aux données. Mais ensuite, les frais de transactions sont pratiquement nuls.
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