Votre rêve est de travailler sur internet? Vous ne savez pas par où commencer? Vous êtes au bon endroit.
Que vous désiriez arrondir les fins de mois, travailler à temps partiel ou à temps complet de la maison, générer des revenus actifs ou passifs, ou encore partir votre propre entreprise, internet regorge d’opportunités. Il suffit de choisir celle qui nous convient et d’y aller à fond la caisse afin de démarrer votre carrière sur le web!
Les meilleurs livres pour vous apprendre comment travailler sur internet
Get Rich Click
Mark Ostrofsky, l’auteur de « Get rich click » est devenu riche dans les années ’90 alors qu’internet en était encore à ses débuts. Il a même fait les records Guiness! Il a par la suite fondé « clickbank », l’une des places de marché en ligne des plus populaires où n’importe qui peut lancer un produit numérique et se servir de la force des affiliés pour le vendre. Voilà d’ailleurs une jolie façon de gagner sa vie en ligne ou de travailler à domicile : créer un produit numérique de qualité, le mettre en marché et laisser les « affiliate marketers » se taper le travail de vente.
Tout ce qu’on a à faire ensuite c’est de regarder l’argent rentrer dans son compte alors qu’on « travaille » de la maison!!!
Son livre déborde d’idées, d’approches, de techniques et nous ouvre les yeux vers les innombrables opportunités du web.
Ostrofsky est célèbre pour avoir compris parmi les premiers qu’internet c’est comme l’immobilier. Une adresse web, c’est de la propriété virtuelle. Par exemple, mon site de niche qui me rapporte au moins 200$ par mois en revenus passifs à 100% vaut au moins une dizaine de fois ses revenus annuels, soit dans les 20,000$. Et, si je me fie à Semrush, il en coûterait facilement 16,000$ par an en publicité pour acheter mon trafic sur ce site… Je ne désire pas vendre ce site, parce que je vois bien des opportunités de le rentabiliser davantage et c’est dans mes projets de le faire. Mais voilà, je me suis créé une belle propriété en ligne qui se classe premier dans Google pour des centaines de mots clés.
Voilà encore une autre façon de gagner sa vie sur le net en travaillant de la maison en ligne. Créer des sites de niche de zéro, les rentabiliser et faire croître leurs revenus ou les flipper sur un site comme Flippa.com. Des tonnes de gens gagnent leur vie de cette façon sur le net et ils la gagnent très bien! Certains, pour travailler sur internet, chassent même les domaines expirés (le proprio n’a pas compris la valeur de son site et le laisse aller pour 0$) afin de faire de l’argent facile!
Imaginez maintenant si j’avais eu la brillante idée d’acheter « prethypothecaire.com », « assurance.com », « avocat.com » etc… dans toutes les langues dans les années ’90! Tout mot clé hyper compétitif dans lequel un gros volume de trafic et d’argent s’échange valait des millions au début des années 2000. Ça vaut des centaines de millions aujourd’hui. Regardez Spencer Haws de NichePursuits.com. Il a créer une application toute simple qui permet de faire de la recherche de mot-clés il y a quelques années. Son histoire est loin d’être impressionnante mais elle me touche directement car je le suis depuis un bon petit bout déjà et parce que j’ai acheté son logiciel et je l’utilise fréquemment. Spencer a décidé de travailler sur internet vers 2011, quittant son travail pour se consacrer à temps plein à ses activités en ligne. Il vient de vendre son logiciel et l’entreprise qui l’accompagne pour plusieurs millions de dollars US!!! Et ce n’est même pas lui qui l’a codé! Il a engagé quelqu’un pour le faire à sa place…
Que vous désiriez lancer une boutique en ligne, vendre des produits sur Ebay ou Amazon, utiliser les services d’Amazon FBA en faisant de l’arbitrage (acheter local moins cher et revendre plus cher sur Amazon), utiliser des dropshippers et vous placer comme intermédiaire, créer des sites webs, des applications, des logiciels, des produits ou quoi d’autre encore, ce livre vous fera comprendre que les opportunités sont innombrables. Et Mark présente de nombreux cas réels pour illustrer ses propos et vous aider à commencer à travailler sur internet comme celui de Blinds.com, un brillant jeune homme devenu millionnaire en s’appropriant le « .com » et les mots-clés liés aux stores, en prenant des commandes puis en faisant faire les stores par des fabricants locaux!
Get Rich Click est vraiment un livre à lire pour toute personne désireuse de gagner sa vie en ligne, de travailler sur internet ou de devenir son propre patron sur le web. Une vraie mine d’or! J’ai lu ce livre des tonnes de fois et je ne m’en lasse pas!
Travailler sur internet à temps partiel sans partir d’entreprise
Si vous n’êtes pas entrepreneur dans l’âme, que vous n’avez pas envie de gérer de boutique ou de vendre des produits, ni de vous casser le pompon, mais que vous souhaitez réellement travailler sur internet, il existe des tas de programmes sur le web pour vous permettre de gagner votre vie en ligne et travailler sur internet ou de générer des revenus passifs comme travailleur autonome.
Le principe, c’est de vendre vos services. Que vous ayez un talent en écriture, en traduction, en graphisme, en photographie, pour faire des logos, des vidéos, du doublage, de la comptabilité, des impôts etc… Il existe des sites où vous pouvez vendre vos services (qu’on appelle « gigs ») au prix qui vous convient.
La plupart des services coûtent relativement peu cher (5$ US sur Fiverr), mais vous pouvez vendre des extras et amener vos clients à payer plus cher pour un travail plus complet ou plus de qualité. Upwork est une autre version très populaire aussi.
Que seriez-vous prêt à faire pour 5$?
71 idées de « gigs » pour faire de l’argent ou travailler sur internet
Voici une liste d’idées de « gigs » que vous pourriez proposer au monde entier et qui pourraient vous permettre de travailler sur internet. Je suis sûr que vous possédez un de ces talents. Évidemment, cette liste n’est pas exclusive et seule votre imagination et la demande sont vos limites.
Écriture
- écrire un article de 500 mots pour un blog
- Traduire un texte dans une autre langue
- Faire de l’édition ou de la correction d’orthographe
- Écrire des descriptions de produits pour des entreprises
- Créer une lettre de présentation et un CV de qualité
- Faire de la recherche et un sommaire pour des étudiants ou des médias
- Rédiger des communiqués de presse
- Rédiger un contrat légal
- Traduire un site web ou ebook dans une autre langue
- Faire de la mise en page
Graphisme
- Créer un logo
- Concevoir des cartes d’affaire
- Faire des illustrations pour un livre, ebook ou affiche
- Faire une caricature
- Créer une page couverture de livre
- Créer une bannière d’annonce
- Créer des flyers
- Créer un design web ou de médias sociaux
- Faire de l’édition Photoshop
- Créer un design de T-shirt
- Faire des infographic
- Créer un faire part de mariage
Marketing digital
- Faire de la recherche de mots-clés pour vos clients
- Ajouter un backlink sur votre site web en échange d’argent
- Promouvoir le site ou le produit de quelqu’un sur les réseaux sociaux
- Optimiser les articles d’un site web pour le référencement web
- Rédiger un plan de marketing web stratégique pour un site web
- Soumettre le site web de quelqu’un à divers registres gratuits
- Trouver un domaine expiré qui rank déjà facilement dans Google
- Vendre des espaces publicitaires sur vos sites web
- etc…
Vidéos et animation
- Créer des tutoriels en vidéos
- Faire du doublage dans une autre langue
- Créer une animation 3D
- Faire de l’édition et de la post-production
- Etc…
Musique et audio
- Faire du « voice over »
- Ajouter des « back vocals »
- Mixer ou remasterizer
- Écrire une chanson
- Créer un jingle
- Faire des effets sonores
- etc…
Programmation et technologie
- Installer wordpress et un premium template
- Faire l’installation complète d’un blog
- Faire de la programmation web
- Créer un template de site web
- Créer ou installer un template de E-Commerce pour une petite entreprise
- Développer une application mobile
- Développer une application Desktop
- Faire du support IT
- Faire de l’analyse de données
- Convertir des formats de fichier
- Créer des bases de données structurées
- Tester des applications
- etc…
Publicité
- Créer une promotion musicale
- Créer une annonce radiophonique
- Fabriquer des flyers
- Proposer vos services d’homme sandwich
- etc…
Service aux entreprises
- Proposer vos services d’assistants virtuels
- Rechercher un marché
- Rédiger un plan d’affaire
- Faire de la consultation légale
- Faire de la consultation fiscale ou financière
- Vendre vos « trucs » d’entrepreneur
- Préparer des présentations
- etc…
Devenir conseiller
- Donner des conseils sur les relations amoureuses
- Offrir vos services de nutrionniste et créer des menus ou diètes
- Coacher et encourager des gens dans leur programme sportif (skype, Facebook etc)
- Offrir des conseils de beauté
- Offrir des cours privés en ligne ou à distance
- Devenir diseur de bonaventure
- Être conseiller spirituel
- Magasiner et négocier le prix d’une voiture ou autre à la place de votre client
- etc…
Et ce n’est que la pointe de l’iceberg!!! Il suffit de fouiller sur des sites comme Fiverr et Upwork ou Gigwalk pour trouver des milliers d’idées. Le plus cool dans tout ça, c’est que si vous êtes comme moi et que vous n’aimez pas faire tous les jours la même chose, ce genre de site vous permet de créer autant de gigs que vous voulez et ainsi de proposer vos services pour des tas de projets différents!
Reste à offrir du bon travail, un bon service de qualité et à prendre soin de vos clients pour qu’ils vous recommandent et pour que votre clientèle se développe afin que vous puissiez travailler sur internet longtemps. Car tous ces sites fonctionnent avec un système de « rating ». Si vous faites du mauvais travail, vous serez punis par vos clients!
D’autres idées?
Votre passion est la photographie, sachez que chaque jours, des millions de blogueurs et des milliers de journaux ou magazines sont à la recherche de photos. Voilà donc l’opportunités rêvée pour tout photographe de travailler sur internet et même de générer des revenus passifs!
Apprenez à connaître ce qu’ils recherchent en utilisant un logiciel comme Long Tail Pro par exemple pour trouver des mot-clés populaires, prenez votre Kodak et allez faire des photos que vous pourrez vendre encore et encore et encore et ainsi vous créer un portefolio d’actifs qui vous généreront des revenus passifs toute votre vie durant! Des sites comme FreeDigitalPhotos ou Fotolia vous offre la plateforme parfaite pour mettre vos photos en marché, mais ils sont loin d’être les seuls! Il existe des tonnes de sites où vous pourrez mettre vos photos en marché et en tirer un beau magot! Pour en savoir plus sur comment faire, je vous suggère ce guide.
Vous aimez les revenus passifs?
Travailler sur internet de façon intelligente peut vous permettre de générer des revenus passifs, comme des actions qui versent des dividendes peuvent le faire.
Tout ce qu’il vous faut faire, c’est savoir ce que les gens recherchent, trouver un problème, créer un produit qui est en fait une solution, cette solution devient un actif et ensuite il vous faut la mettre en marché.
Voici quelques idées d’actifs (propriété intellectuelle) que vous pouvez créer et vendre à l’infini :
- Un thème premium WordPress pour blog ou PME
- Des photos
- Un ebook
- Un site web rentabilisé par des programmes affiliés ou des annonces publicitaires
- Une chanson
- Des dessins
- Un cours
- Un DVD
- Un guide
Allez faire un tour sur le site de Kindle.com ou de Clickbank.com pour vous donner des idées. Ces sites sont remplis de produits numériques créés par des gens comme vous et moi.
Mais, n’allez pas créer un produit en espérant le vendre. Avant tout, il faut faire une recherche de marché et moi j’utilise Long Tail Pro pour y arriver. Ce logiciel me permet d’éviter de travailler pour rien, car il me permet de trouver facilement et rapidement quels sont les mot-clés que les gens recherchent et d’identifier le niveau de compétition pour ce mot. Dans un mot-clé, il y a une intention. Par exemple, « comment me débarrasser de ma mauvaise haleine ». Il est clair que cette personne a un problème et qu’elle aimerait bien le régler. Maintenant, imaginez que ce mot-clé soit recherché des milliers de fois par mois et que vous puissiez créer un produit qui offre une solution utile à ces gens… Voyez-vous les $$$ s’additionner?
Moi, j’ai créé un site web qui offre des solutions pour créer un problème que vivent de nombreux propriétaires de maison. Ce site web est un guide d’une trentaine de pages et il reçoit plus de 200,000 visiteurs par an et génère plus de 2000$ par an. J’ai créé ce site grâce à mes recherches dans Long Tail Pro qui m’ont permis de constater qu’il n’existait que peu ou pas de compétition pour des tonnes de mot-clés dans cette niche et surtout, il n’existait pas de solution utile pour tous ces gens. Mon site a même été mentionné récemment dans le Journal de Montréal et de Québec! Pas mal non?
Plus de 70 000 personnes utilisent ce logiciel pour identifier des mot-clés et donc des marchés à exploiter. Essayez-le, vous ne le regretterez pas! C’est peut-être ce logiciel qui pourrait enfin vous permettre de vous lancer et de travailler sur internet!
Vous êtes un inventeur et voulez lancer votre entreprise?
Travailler sur internet peut prendre toutes sortes de formes et l’inventeur peut de nos jours réussir à lancer ses produits facilement grâce à internet.
L’un des produits qui m’a impressionné récemment c’est la Leveraxe! Un homme a réussi à réinventer l’un des plus vieux outils du monde pour le rendre plus performant et efficace et moins dangereux. Il a créé une hache plus performante qui se sert de la force du levier pour fendre les bûches!
Sérieusement, allez voir ce produit, c’est vraiment cool!
Il a réussi à faire avancer son projet grâce à KickStarter, l’un des sites les plus populaires pour lancer une campagne de socio-financement pour votre démarrage d’entreprise.
Internet est un outil hyper-puissant : apprenez à vous en servir!
Ce qu’il faut comprendre d’internet si votre objectif est effectivement de travailler sur internet, c’est que ce n’est qu’un moyen d’atteindre des clients. Il n’y a rien de mystique ou de magique en ligne. C’est un outil comme un autre, mais un outil fabuleux dans les mains de celui qui sait l’utiliser car il vous permet d’atteindre n’importe qui n’importe où dans le monde!
Il faut cesser de penser local, il faut penser mondial!
Par exemple, ce n’est pas parce que vous trouvez qu’un produit coûte cher ici à Montréal qu’il est impossible de le vendre plus cher encore. Qui sait si un étranger qui est retourné dans son pays ne désire pas avoir ce produit en particulier et un billet d’avion lui coûtera encore plus cher… alors il est prêt à le commander de vous pour le double ou le triple de ce que vous l’avez payé!
Apprendre à travailler sur internet peut paver votre voie vers plus de liberté, plus de bonheur au travail dans votre quotidien et pour l’entrepreneur, pour une liberté financière qui peut prendre des proportions insoupçonnée! Internet fait plus de millionnaires que la loterie ça c’est certain!
Maxime
Article très intéressant. Pour ma part, je vise à écrire et publier mon premier livre électronique cet hiver.
Je garde en tête qu’il faut que ce soit un sujet pertinent et recherché, peu couvert, offrant des solutions concrètes et applicables.
À suivre!
Alain
Maxime,
Très cool! Tu vas le publier où? Clickbank? Amazon? Le vendre toi-même sur un site web? Le refiler à une maison d’édition? Le vendre aux étudiants de l’école d’agriculture? 😉
Moi j’ai fait l’expérience avec Amazon et c’est très compliqué question impôt. Ils te demandent un ITIN US (sorte de numero d’assurance sociale pour étranger) pour éviter la retenue de 30% d’IRS et Amazon garde 30% aussi… et un ITIN c’est compliqué à obtenir et surtout je n’ai jamais trop compris quelles étaient les obligations légales à avoir ça… Mais bon des tas de Canadiens anglais le font. Ils utilisent leur cie et ont donc besoin d’un EIN à ce que je sache ce qui est bcp plus simple à obtenir mais je n’ai tjrs pas su quelles obligations légales venaient avec ça.
Laisse-moi savoir si tu trouves des trucs ou une meilleure alternative. J’aimerais bien me bâtir un mini empire kindle! Lol
Mon livre j’ai fini par le tourner en site web. Il ne rapporte pas beaucoup pour l’instant mais c’est mieux que de le laisser prendre la poussière…
Quant au reste, tu as bien compris le tout. Il ne faut surtout pas faire comme Kevin Costner dans « Champs de rêve » – Construis-le et ils viendront car… ils ne viendront pas à moins d’être très chanceux.
Vaut mieux savoir ce que les gens veulent lire et ensuite écrire. Si tu as besoin d’un peu de « keywords research » laisse-moi savoir. Pour toi avec toutes tes contributions ici je pourrais bien passer un peu de temps à en faire avec mon logiciel et te donner quelques trucs et outils pour débroussailler tout ça.
By the way, SEMrush offre une journée gratuite à tout nouvel utilisateur. Tu peux entrer les sites webs de concurrents et voir pour quels mot-clés ils se classent. Ça donne des idées… Amazon Best Sellers aussi donne des idées de marchés potentiels.
Pour le reste, oui je pense que c’est ça la solution gagnante. Trouver un sujet pertinent ou plutôt un problème pertinent que suffisamment de gens ont et que peu de solutions ou des solutions qui font pik pik ont été proposées jusqu’à maintenant (parfois iuste faire mieux est suffisant).
Bien des gens prennent de « nouveaux » problèmes pour obtenir rapidement du trafic tel que « comment attraper le 3e pokemon » dans pokemon go par exemple. Ou comme faire X ou Y sur le nouveau Iphone qui vient de sortir hier… un problème n’est pas nécessairement un vieux problème ou un problème pour toi. En autant qu’il soit un problème pour les autres et que l’on puisse y apporter une solution.
Cette partie à du travail demande de l’entrainement pour la plupart d’entre nous. Lorsqu’on n’est pas habitué à en chercher ou à en résoudre…
Comme toi par exemple, tu as une expertise agricole. À ce que j’ai compris tu « règles des problèmes » pour la culture des patates. C’est une belle niche. Peut-être très fermée ou petite mais j’imagine que si tu fais une bonne recherche de mot-clés (sûrement plus de chances en anglais) tu peux peut-être justifier l’écriture d’un guide. Mais tu connais bien cette niche. Si t’as des contacts tu pourrais peut-être même vendre ton guide année après années à l’école qui offre une technique pertinente.
En tout cas, si tu veux en jaser écris-moi un email et ça me fera plaisir de te donner quelques « trucs ».
J’ai bien hâte de lire ça! On en fera la promotion ici quand le temps sera venu si tu veux!
Maxime
Tout d’abord, je te remercie sincèrement pour ta proposition d’aide avec la recherche de mots clefs. Tu disposes d’outils, de connaissances et d’expériences, donc d’une expertise, à cet effet, qui m’est plutôt étrangère et méconnue. Alors, c’est certain que je ne dirais pas non à un petit coup de pouce au besoin. Remarque que je n’ai pas encore fait de lectures ni de recherches, outre-mesure, sur les revenus passifs en ligne, alors, en ce sens, les livres que tu proposes auraient le mérite que je m’y intéresse.
D’ailleurs, ça fait parti des choses sur lesquelles je devrais mieux me renseigner pour améliorer les chances que mon projet aboutisse et connaisse peut-être, à son échelle très réduite, un certain succès, dans le mince créneau des livres en français. Ceci étant dit, même si j’ai une curiosité sur le sujet, je n’ai pas un grand intérêt, ni de talent particulier, pour ce qui est du web, dans le sens que je me vois difficilement arriver à développer des revenus passifs en ligne grâce à des sites de niches. Néanmoins, je prends plaisir à suivre ton cheminement en ce sens et je dois dire que tu es très efficace. Ça paye déjà, alors tu es sur la bonne voie.
Mes principaux champs d’intérêts sont surtout reliés aux finances personnelles et à l’agriculture. Je n’ai vraiment pas la prétention de croire tout savoir sur ces deux sujets, mais ce sont des passions qui me poussent à toujours en apprendre davantage. En dehors de ça, mes connaissances sont vraiment très limitées. C’est peut-être un peu normal en considération de mon âge ainsi que du fait que j’ai encore beaucoup de choses à apprendre et d’expériences à vivre. Et, si on pousse la réflexion un peu plus loin, est-ce qu’on a réellement assez d’une vie pour acquérir plusieurs connaissances importantes et augmenter notre culture générale à un haut niveau dans plusieurs domaines différents?
Par contre, j’ai quand même du plaisir à écrire et c’est dans ce sens que je veux développer mon projet. Sauf que je devrais, bien évidemment, tenir compte de toute ‘’ l’infrastructure ‘’ qui gravite autour pour être capable de rendre mon écriture disponible et accessible le plus possible. Pour le moment, j’ignore encore quelles seront les plateformes et canaux de distribution que j’utiliserai pour promouvoir mon livre.
Au niveau du fond, je sais que ça touchera probablement le sujet des finances personnelles ou celui de l’agriculture. Dans la forme, à priori, je pensais y aller avec un ouvrage traditionnel comme un livre. Par contre, ce qui me chicote un peu, est que je me demande qui lit encore des livres, au complet, en 2016? Le livre, l’image mentale de la grosse brique pesante, ça fait peur à bien des gens. Il y a aussi le fait que ça prend du temps à lire et que les gens ont de moins en moins de temps. Avec les appareils électroniques, tout va très rapidement et la capacité de concentration, pendant plusieurs minutes ou heures, sur une même lecture, est davantage restreinte. Beaucoup vont aussi privilégier le format vidéo pour se renseigner. Par ailleurs, il me semble que bien des gens préfèrent lire des articles de moins de 500 mots avec de nombreuses images, comme ce qui est offert sur le site internet du Journal. À ce moment-là, serait-il mieux que je décline le tout sous forme de plusieurs publications plus courtes, plus ciblées et plus imagées?D’ailleurs, je trouve très intéressant et convivial la façon dont wikiHow livre de l’information sur un sujet donné.
Ceci étant dit, pour moi, une chose importante est d’offrir du contenu de qualité et d’être propriétaire du contenu que je vais créer.
Enfin bref, tout ça est encore à une stade très préliminaire, qui découle davantage du rêve que d’un projet bien structuré, mais je vais avoir le temps d’y réfléchir davantage pendant l’automne!
Alain
Maxime,
Pour te donner mon point de vue sur ta question… je te dirais par expérience avec ma dizaine de sites web, que la majorité ne lisent pas les articles au complet. Ils lisent les titres et sous-titres, l’intro, cliquent sur les vidéos ou photos.. mais that’s it. Selon plusieurs sources 80-90% des visiteurs ne lisent pas les articles au complet. D’ailleurs, pour faire augmenter le temps passé sur nos sites ou l’engagement des utilisateurs (c’est apparement un facteur de ranking), il est recommandé d’ajouter des vidéos…
J’ai installé différents plugins pour visualiser comment les gens interagissent avec mes sites au fil des ans et j’ai découvert grâce à des heat maps que la majorité se tiennent dans le haut et vers la gauche de l’écran, ce qui confirme les études faites par ceux qui rentabilisent leurs sites avec des annonces. Et bcp bouncent rapidement sur la majorité des articles et habituellement seuls quelques articles « phares » génèrent comme dans la loi de Pareto, 80% du trafic.
Voilà d’ailleurs pourquoi je place de gros blocs publicitaires dans le haut des articles. J’ai par contre mis l’autre à droite car bien que je veuille au moins arriver kif kif avec mes sites, j’ai aussi envie que les gens focussent sur le contenu.
Mais, il ne faut pas généraliser non plus. Ces choses là varient de niche en niche. Regarde mon guide sur la fabrication d’alcool artisanal. Je reçois plus de 6000 visiteurs par mois sur ce site. C’est un guide de 150 pages et les gens y visitent en moyenne 3 pages par visite… En passant j’ai écrit ce guide pour moi d’abord parce que c’était un de mes hobby préférés. J’ai voulu faire de l’argent avec ensuite.. mais j’ai beaucoup de difficulté à le rentabiliser… peu d’annonceurs (la saaq a le monopole) donc très peu payant par clic et peu de produits et souvent des produits hors de prix qu’on trouve pour bien moins cher localement…
Bref la leçon que j’ai appris avec ce livre c’est qu’avant de passer trois mois à écrire quelque chose d’aussi volumineux, assure-toi d’avoir un auditoire, mais surtout assure-toi qu’il y a de l’argent dans la niche. Moi je monétise comme affilié et avec des annonces… le problème, peu de produits et peu compétitifs et peu d’annonceurs..
Un de mes objectifs cette année est de regarder comment me créer une entreprise qui aura comme objectif de vendre de la publicité et de regarder la viabilité de ce projet. Avec 6000 visiteurs locaux par mois au Québec dans la niche de la fabrication d’alcool, 200,000 visiteurs annuels sur un autre de mes sites hyper local, il est probable que je pourrais conclure une entente avec une des bannières locales qui occupent la niche. À priori, j’exploiterais bien mieux le potentiel de mes sites.
D’ailleurs, si je crée ça, avec mes connaissances en SEO, rien ne m’empêchent de me lancer à la conquête d’innombrables niches que j’ai identifié et de contracter des ententes de référencement avec différentes compagnies au Québec! C’est un projet qui me chicote depuis un bout!
Donc, étape 1, faire une liste de ce qui t’intéresse au moins un peu (assez pour créer un « produit »). Va sur Amazon dans la section des Best sellers, cherche des idées de niche parmi tout ça. Va sur yahoo answers et quora… regarde les questions que les gens se posent. Cherche des problèmes à résoudre. Le but c’est de t’assurer qu’il y a un marché potentiel. Etape 3 étudie la concurrence. Que font-ils. Puis-je faire mieux? Etape 4 validation du marché et recherche de mot-clés. Quel est l’ampleur du marché? Quelle est la concurrence.
Quand tu es convaincu qu’il y a de l’argent à faire, là tu écris. Et je dis ça comme ça mais les best sellers sont rarement écrits par des érudits… Il faut utiliser du language commun, de l’humour, des phrases courtes, des mots simples, aller droit au but… résoudre le problème, savoir créer du suspense et maintenir l’intérêt. Écrire et être lu c’est tout un art. Je te suggère boostblogtraffic.com. Pars du début tu vas capoter. Le gars en est chaise roulante et c’est un vrai Yoda du copywriting. Il donne d’excellent conseils et nous parle dans le casque!
En tk… quelques suggestions comme ça.
Sinon, moi ce qui m’est venu à l’idée lorsque tu m’as parlé de ton projet ça serait vraiment d’écrire un guide professionnel sur ton expertise et d’en faire LE guide et de le faire inclure au cursus en agriculture. Tu me sembles être un gars très rigoureux, précis et bien articulé. Je te verrais écrire ce genre de guide. C’est peut-être plus quelque chose qui fit avec ta personnalité. Peut-être même que tu pourrais te servir de ça pour devenir chargé de cours au programme. Ça peut être très payant. Aux adultes mon ami gagnait 56$ de l’heure. Au CEGEP c’est beaucoup plus!
Là les choses devraient être faites différemment. Je ne ferais pas l’étude de marche de la même façon. Combien y-a-t-il de producteurs de patates. Valider avec l’école X l’intérêt d’un tel cors etc… Est-ce que ton guide et tes connaissances pourraient s’appliquer à d’autres cultures etc…
Anyways.. je me mêle de ce qui ne me regarde pas lol mais ça me motive de savoir que les gens ont des projets. Je suis tout emballé! 🙂
Maxime
Un autre aspect, que je trouve important, est la notion de diversification. Je crois qu’elle est cruciale et souvent sous-estimée, tant au niveau de la diversification de ses actifs que la diversification au sein de chaque classe d’actif.
Au niveau des différents actifs, donc des piliers de la richesse, et tu le mentionnes régulièrement dans de nombreux articles, tu as différents actifs et tu travailles à développer diverses sources de revenus passifs. Lorsque tu as un peu d’immobilier, quelques actions en bourse et une petite entreprise, tu as déjà un éventail quand même intéressant d’actifs. Du moins, à priori, c’est ce qu’on pourrait croire.
Par contre, au sein de chaque actif, il faut s’assurer d’avoir une belle diversification et de la qualité. Pour moi, quelqu’un qui possède une vieille maison finie (i.e. ayant besoin de beaucoup d’amour), payée trop chère, dans un quartier défavorisé, avec des actions de compagnies de ressources naturelles ou de hautes technologies fort volatiles, sur un seul marché, et une entreprise déficitaire dans un secteur fort concurrentiel et en déclin, n’est pas beaucoup plus en avance qu’un travailleur quelconque, d’usine par exemple, à gros salaire, ayant assez peu de responsabilité, étant syndiqué, avec un horaire fixe de jour de semaine, beaucoup de temps libres, une bonne capacité d’épargne et vivant dans un loyer récent et pas cher.
Bon, je vais dans l’extrême pour illustrer mon point, mais tout est avant tout une question de bons choix et de savoir prendre les bonnes décisions. On sait ce qu’il faut faire, posséder des actifs qui génèrent des revenus en croissance, mais il faut aussi bien le faire! Et, à ce niveau-là, ce n’est peut-être pas tout le monde qui fait bien et qui sait si bien faire.
Juste à prendre un portefeuille d’actions et on peut s’amuser longtemps à parler de diversification de ses titres. On investi dans quel pays, dans quel secteur d’activité, quelle proportion de notre portefeuille chaque titre représente t’il, quel est le coefficient bêta moyen, quel est le rendement réel et anticipé, etc.
Il y a aussi la diversification de ses talents et activités. Est-ce qu’on est spécialisé dans un domaine précis dans un secteur d’activité donné ou bien on est un peu touche à tout et on est capable de faire autre chose advenant la perte de notre emploi? En 2016, dans un monde en évolution, ce sont des questions qu’il faut se poser et si on manque de polyvalence, cela pourrait, au final nous rattraper dans le détour un jour ou l’autre.
Alain
Maxime,
Encore une fois je suis 100% avec toi.
Moi je suis un généraliste. Je pourrais te parler toute la semaine non stop sans jamais manquer de sujets. J’ai des connaissances générales sur tellement de choses. Je n’aime pas entrer trop dans le détail… j’aime comprendre et avoir une vision globale.
J’ai longtemps eu peur que ça me nuise. On s’enlignait bcp vers une société de spécialistes dans les années 80-90. Les spécialistes gagnaient plus cher, avaient de meilleures conditions. J’étais à contre courant. J’ai appris 4 langues (mais je me débrouille uniquement dans 3), j’ai des diplomes ou des études non terminées dans 5 domaines différents. Je sais réparer un toaster, un spa, une voiture, refaire une toiture, faire des travaux électriques ou de plomberie mineurs, tricotter, programmer dans plusieurs languages, je me débrouille un peu sur le web… je sais faire de l’alcool, cuisiner, j’en connais un peu en astronomie, pas mal en extermination etc etc etc… j’ai construits un kayak en plywood et fibre de verre de mes mains avec un canif suisse quand j’avais 18 ans…. etc etc etc…
Je suis un touche à tout et si demain je n’ai plus d’emploi, je trouverai un nouvel emploi en moins de deux ou je ferai de l’argent en faisant ci ou ça. Ma tête est riche de connaissances et cette richesse c’est ma plus grande sécurité financière.
Reste maintenant à avoir une sécurité financière composée de revenus passifs à 100%.
On dirait qu’en ce domaine, mon intelligence stagne… et ça me fâche. Je me dis pourquoi je n’arrive pas à faire 10,000 ou 20,000 par mois comme lui ou lui… Évidemment j’emprunte la voie la plus longue (écrire en français, ne pas utiliser de techniques black hat, ne pas exploiter le marché US parce que la fiscalité me stresse…)… et je dois apprendre à me déprogrammer. Je n’ai pas été élevé dans une culture entrepreneuriale et j’avance pas mal à tâtons…
Je commence à réaliser que la business n’est pas tant une affaire d’idées qu’une affaire de droit, lois et taxes… c’est ce qui m’empêche d’avancer dans toutes mes idées jusqu’à maintenant parce que je ne connais rien de rien à ces sujets et l’inconnu fait peur et en finance, fiscalité et droit, je ne sais pas à qui faire confiance pour éviter de me faire avoir…
Tant de marchés sont verrouillés par des lois (comme le marché de l’hôtellerie par exemple). Ces lois empêchent les mini entrepreneurs comme moi de partir facilement en affaire. Elles constituent des barrières à l’entrée.
Nénmoins, au lieu de me nuire, cette polyvalence extrême et ma capacité d’adaptation m’ont permis d’obtenir promotions sur promotions et de gravir les échelons en tant que salarié. Même si je n’ai pas de maîtrise en gestion, de MBA ou quoi d’autre, j’ai été sélectionné 2 fois comme gestionnaire parmi des centaines de candidats plus diplômés ou ayant plus d’expérience. Pourquoi? J’ai confiance en moi, je suis stratégique. Je planifie mes promotions avant que les postes soient affichés etc etc… Je m’arrange pour que lorsque le poste s’affiche, ils l’affichent pour moi. Ils m’ont déjà dans la tête. Et tout ça c’est grâce à ma grande polyvalence, à mon esprit de résolution de problème, à ma confiance en moi et à mon leadership.
Reste maintenant à transposer ça dans mon projet de liberté financière.
Heureusement, je crois beaucoup qu’en s’entourant de gens intelligents et plus intelligents que soi (en vrai, virtuellement ou dans les livres) on peut gagner un peu de leur richesse intellectuelle et apprendre à devenir plus polyvalent et plus intelligent nous-même.
Voilà pourquoi je prends le temps de jaser avec toi, de lire Warren Buffett ou d’autres, de lire bcp de philosophie etc… D’ailleurs ton histoire m’a inspiré et je commence de plus en plus à envisager de faire un petit investissement locatif prochainement. Quelque chose de mineur mais de suffisamment important pour avoir un impact sur mon objectif de liberté. Et comme j’aime bien travailer de plus en plus intelligemment, j’ai déjà trouvé ma source de revenus (mon locataire). Il me faut maintenant lui trouver la maison qui répondra à mes besoins et aux siens.
C’est ton histoire et ma visite au festival des mini maisons qui m’ont fait réfléchir…
Alors je suis en chasse! J’en suis encore à préciser mon objectif et ce que je recherche mais il faut que ça soit encore rentable avec un taux hyp de 5%. Je veux petit, pas cher et surtout très bien situé pour avoir un marché de locataire à long terme ou peut-être éventuellement récréo-touristique si les lobbyistes d’AirBNB peuvent finir par faire changer les lois quebecoises.
Reste à trouver mon immeuble.
Je sais que j’ai tjrs dit qu’en bas de 10 logements l’immobilier ne m’intéressait pas mais j’ai eu un flash avec toute l’information compilée dans ma tête. J’ai un locataire relativement fiable qui a des besoins locatifs pendant au moins 1 @ 10 ans (il est retraité et peut claquer n’importe quand…) qui flaube 700$ par mois pour une chiotte… et moi je veux une maison plus petite avec un grand terrain pour y déménager plus tard…. pourquoi ne pas faire d’une pierre deux coups?
Alors soit je magasine un terrain bien situé avec une « chiotte » en bon état qu’il peut habiter et que je pourrais relouer aisément éventuellement pour finir par la raser plus tard et y construire ma maison « idéale ». Soit je magasine un terrain et j’y construis une mini maison pour moins de 100,000 total.. et je prends le risque de me la faire scrapper par des locataires…
Bon… tout ça mijotte dans le malaxeur d’idées pour l’instant..c’est encore à l’état de projet potentiel… on verra lol j’ai trop de projets.lol
Maxime
Avoir un bon locataire, ça représente déjà une grosse partie de l’équation du succès en immobilier locatif. L’autre gros morceau étant l’emplacement et l’état du bâtiment. Dans ton cas, tu procéderais de façon inverse que la majorité des gens, en ayant trouvé le locataire avant l’habitation, mais ça fait du sens parce que tu ne veux pas placer un actif de valeur dans les mains de n’importe qui. Un bon locataire fiable et de long terme, c’est le rêve de bien des proprios.
Il y a des opportunités pour qui sait bien les dénicher. L’an passé, j’aurais pu acheter une petite maison située sur un grand terrain près d’un club de golf et vendue avec 2 autres terrains construisibles à côté, le tout pour moins de 60 000$. Je l’ai visitée, fait inspecter par un ami qui travaille dans la construction et tout semblait réglo. Le principal problème, outre mon manque de liquidité à ce moment-lá, était son emplacement à 40 minutes de chez moi. Ça fait quand même loin pour commencer à gérer un locataire et des travaux lorsqu’on travaille. Par ailleurs, mes parents, en processus de divorce, étaient en plein partage des biens et de l’argent, alors mon père n’aurait pas pu faire le moove en partenariat avec moi. Moins de deux semaines plus tard, elle avait été vendue.
Si jamais je revois une « luck » de ce genre dans mon coin, ce n’est pas dit que je ferai pas le moove cette fois. En partant, lorsque le terrain a une bonne valeur, que la maison semble en bon état, même si pas neuve, et que le prix demandé est relarivement bas et raisonnable, disons que tu assumes un risque beaucoup moindre.
Alain
Maxime,
De bons points! C’est sûr qu’en Mauricie, trouver quelque chose à 50,000$-100,000$ est plus facile qu’à Montréal/périphérie. Et tu l’as bien dit, acheter trop loin de son profit est loin d’être une bonne idée.
J’aime bien l’idée du 2e terrain. Robert Kiyosaki, de mémoire, suggère cette approche d’avoir un « bonus » dans ta transaction.
D’ailleurs, en immobilier je pense qu’il faut penser aussi notamment aux deux choses suivantes :
– faire de l’argent à l’achat (cash flow positif, avoir une marge de sécurité, un deuxième lot à valoriser etc…)
– avoir le potentiel d’hausser les revenus par des opportunités inexploitées par l’actuel proprio sans avoir à trop investir (ex le transformer en site de location à court terme, louer le garage à part… subdiviser un logement pour en avoir deux… finir le sous-sol en bachelor etc, acheter la moins belle maison de la rue et pouvoir la revaloriser sans trop dépenser pour qu’elle revienne à la valeur du marché environnant, ajouter des distributrices, louer des espaces de stationnement ou d’entreposage etc…).
Mais bon… avant d’acheter quoi que ce soit, il faut que je précise mon idée et avec de l’unifamilial c’est pas la même game qu’avec de gros plex. Et si t’as un problème de locataire c’est 100% de tes revenus que tu perds. Ça c’est un méchant risque. Pour l’instant c’est plus au stade d’idée potentielle que de projet bien défini. J’ai dressé une liste de propriétés à aller voir pour le plaisir de le faire.
En passant, pour le fait d’avoir un locataire sous la main avant de faire une transaction, j’ai vu ça souvent en immobilier. Avec de nouvelles constructions on voit pas mal tout le temps ça notamment : pré-vente et/ou pré-location. Avec de l’usagé j’ai aussi vu plusieurs propriétaires d’immeubles à revenu se garder un bassin de locataires potentiels.
Avoir déjà des revenus potentiels avant de faire la dépense peut paraître « bizarre » mais au fond j’ai toujours trouvé que c’était une bonne idée.
Si t’as d’autres recommandations, n’hésites pas. Je m’y connais bien en multi-logements, bcp moins en unifamilial locatif ou en location à court terme.
Maxime
En ayant seulement mes 2 petites maisons récentes, achetées de mon père, dont une que j’habite et l’autre en location à un couple de cinquantenaire respectueux et bons payeurs, je ne me considère pas bien placé pour faire des recommandations parce que des vrais gros problèmes je n’en ai pas vraiment encore eu à gérer et j’en suis pleinement conscient.
J’ai certainement effectué, parfois avec de l’aide, plusieurs petits travaux ici et là, mais rien de majeur nécessitant la mise en œuvre d’un plan de rénovation détaillé et la coordination d’ouvriers. Par ailleurs, il ne m’est jamais arrivé de devoir courir après un locataire pour être payé, d’avoir un sinistre qui nécessite de faire une réclamation aux assurances ou de devoir m’organiser pour faire partir des mauvais locataires. Je n’ai même pas encore eu à relouer l’autre maison. Alors, honnêtement, je n’ai pas à me plaindre et je suis conscient que, pour le moment, depuis 2 ans, j’ai eu à gérer moins de problèmes et pelleter moins de m*rde que la majorité des proprios.
D’un autre côté, je vois difficilement comment je peux » ajouter de la valeur » à mon emplacement et mes bâtiments comparativement à quelqu’un qui achète un vieux bloc appartement, qui le rénove graduellement, qui améliore ses locataires et qui augmente ses loyers. Cette personne-là est capable de faire augmenter substantiellement et rapidement la valeur de son immeuble, mais le parcours pour y arriver demande une organisation et des moyens conséquents.
Pour ma part, ce n’est pas ce que je recherchais. D’ailleurs, ma cousine a tenté l’expérience et ce ne fût pas concluant, car les sources de problèmes furent multiples, mais provenant principalement de la mauvaise qualité des locataires.
Je voulais surtout une belle petite maison avec pas trop de travaux , sur une terre à bois et à quelques minutes de mon travail. Et j’ai en prime l’autre maison qui me permet de payer une bonne partie de toutes les dépenses associées à » mon modeste domaine ».
Par contre, j’aime suivre la page facebook du jeune investisseur immobilier ainsi que le jeune millionnaire de l’immobilier. Pour moi, c’est clair que ces deux gars-là savent ce qu’ils font et ont déjà eu à solutionner leur lot de problématiques. Steve (jeune investisseur immobilier) a récemment eu un méchant dégât d’eau par le toit d’un immeuble, alors qu’il était à l’étranger, et a bien décrit tout ce qui s’en ai suivi en terme de gestion de ce sinistre et des locataires touchés.
Bref, ils jouent dans la grosse ligue. Ils ont leur réseau et leur structure bien établie et rodée. Ils savent ce qu’il faut faire, comment le faire et ils le font.
D’ailleurs Guillaume (jeune millionnaire de l’immobilier) vient de faire une autre belle acquisition, d’un immeuble qui n’était pas même encore en vente, mais dont la succession voulait s’en départir:
» Officiellement propriétaires de ce beau 8 logements à Verdun! Voici les chiffres. Évaluation par la banque de la valeur marchande actuelle à 906k et valeur économique 805k. Valeur marchande potentielle après augmentation des loyers au marché 1 222 000$ et économique 1 156 000$. Prix payé 660k!!! C’est vrai qu’il n’y a plus de deals à faire en immobilier à Montréal…. »
Quelqu’un, dans les commentaires, lui demande quels sont les revenus:
» 52 000$ environ. On a un vacant qu’on commence à rénover mardi prochain pour le préparer à la location. On a un excellent potentiel d’augmentation des revenus jusqu’à potentiellement 80-82k annuellement. »
Ils ont plusieurs autres immeubles et se servent de l’équité sur les autres blocs appartement pour leur mise de fond, donc sans avoir besoin de sortir de l’argent de leur poche afin de grossir leur parc immobilier.
Si j’avais une personne du genre, dans mon entourage, qui m’offrirait l’opportunité d’être actionnaire dans ce genre de » deals », j’y songerais sérieusement. En même temps, je n’ai pas cette pensée magique que cela va me tomber des mains du jour au lendemain. N’en demeure pas moins que de suivre le parcours de deux jeune investisseurs dynamiques, c’est inspirant. Ça donne une bonne idée de leur réalité, des bons coups, des faux pas et de ce à quoi ils sont confronté au quotidien, dans ce qu’ils acceptent de parler et de nous montrer bien évidemment.
Alain
Maxime,
En immobilier à Montréal ou ailleurs, il y aura toujours des opportunités. Évidemment la majorité ne les voient pas ou ne savent pas les rendre réelles. Mais à mon humble avis, il faut aller dans le 7 logements et plus et même dans le 12 logements et plus. C’est là que se trouvent les opportunités et c’est là que se joue la game. Et les vrais bons investisseurs créent les opportunités et comme tu l’as dit, pour lancer la machine ça prend la première mise de fonds. Ensuite, on refinance l’équité, on achète un autre et la machine est partie.
Seul… ramasser 15% de 1 000 000$ (prix d’un bloc qui a de l’allure d’au moins 7 à 10 logements, ça prend du temps et en plus il faut prouver 25% du prêt en valeur nette.
Commencer à plusieurs n’est pas une mauvaise idée, sous une compagnie. Mais trouver les bonnes personnes qui mettront l’argent et la main à la pâte de façon équitable n’est pas évident. Et comme c’est une relation à long terme qu’on bâti il faut être sur de ce qu’on fait.. À partir d’un certain montant, les investisseurs vont souvent créer une compagnie par projet et une compagnie de gestion immobiliere… on peut alors prendre différents partenaires pour différents projets mais les coûts en comptables sont élevés.
Moi aussi si j’avais quelques personnes de confiance qui ont ses habitudes d’épargne dans mon entourage je pense que je mettrais un 50,000$ pour acheter un beau 12 logements et starter le cycle.
Quand mon hypothèque sera payée dans 4 ans je vais avoir un beau capital « mort » à utiliser pour saisir une opporunité.. on verra. Je n’ai pas encore de projets à ce niveau.
Parlant de valeur économique… bien des investisseurs utilisent le MRB (multiplicateur de revenu brut) pour l’évaluer et surévaluent leurs immeubles. Il faut plutôt utiliser un TGA (cap rate) et actualiser la valeur à partir des revenus nets. Et à Montréal…selon les secteurs, je n’irais pas en bas de 5,25%- 5,5% pour les moins de 24 logements. Mais encore là ça varie bcp de secteurs en secteurs. J’en ai fait pas mal de la coupe de valeur dans mon ancienne vie disons…
Je ne connais pas ces sites..ou je suis ptete passé vite sur l’un d’eux une fois… ça me dit quelque chose..j’irai jeter un oeil pour le fun.
Il y a des outils cools pour spotter les « futurs » deals pas encore sur le marché. JLR en étant un excellent. On peut scanner les successions, les avis de saisie etc et aller faire des offres AVANT que la propriété soit listée! Mais c’est pas gratuit.
Maxime
Et tu me fais penser que je vais en profiter pour relire » Père riche, père pauvre », sous peu!
Alain
Maxime, J’aime bien moi aussi relire les bons livres. Souvent on comprend des choses qu’on avait peut-être mal saisi ou encore on découvre de nouvelles choses ou on se rappelle de choses oubliées.
En ce moment j’ai 2 systèmes qui génèrent des revenus passifs et je sais que je peux les améliorer alors je relis mes « best books » pour me donner des idées.
En investissement, pourrais-je diversifier en vendant des options? Devrais-je ajouter un aspect micro-cap car après les dividendes on sait que les micro-caps offrent en agrégat un excellent rendement? Devrais-je commencer sérieusement à investir en immobilier locatif? Etc…
Les sites de niche, comment augmenter les revenus des sites existants et exploiter toutes les opportunités qui s’y rattachent? Comment faire faire le travail par d’autre de façon rentable et automatiser mes processus pour me soustraire le plus possible de l’équation tout en augmentant la cadence car je veux que ça gonfle et je manque de temps.
Puis-je mettre d’autres systèmes en place pour générer des revenus passifs?
Je vais probablement bientôt relire « laptop millionaire » et « millionaire teacher » si je peux remettre la main dessus ainsi que get rich click. J’ai oublié l’essentiel de ces livres avec le temps…
Maxime
Je relisais les commentaires et c’est intéressant de voir ce dont nous discutions il y a 1 an!
Dans mon 1er commentaire, je parlais d’écrire un livre électronique l’hiver passé. Finalement, j’ai » passé drette » solide sur celle-là. L’écriture demeure quand même toujours dans mes cartons l’hiver prochain, mais je ne sais vraiment pas encore en quoi cela aboutira et sous quelle forme.
De ton côté, qu’en est-il de tes projets? Tu mentionnais jongler avec l’idée de partir une entreprise de vente publicitaire, de t’acheter une plus petite maison avec un grand terrain pour y loger un potentiel locataire ou d’investir dans un 12 logements (dans quelques années), de vendre des options en bourse et d’investir dans les entreprises de microcaps. Comment vois-tu cela 1 an plus tard?
Le blogueur masqué
Maxime,
Comme tu dis… il y a des choses qui passent… lol Avec les deux kids je n’ai officiellement plus aucun temps libre lol.
Le dit locataire est mon beau-père et il est en train de devenir fortement sénile en plus d’être alcoolique. Jusque là sont alcoolisme était relativement paisible mais au cours de la dernière année il a enfilé connerie après conneries… donc adieu cette idée. There is no way que j’en fais mon locataire.
Pour la plus petite maison on est comme coincé dans une loop. Pour downsizer et y gagner en y habitant, il faudra déménager très loin de ma job, sûrement en milieu rural. Or, nous sommes déchirés… les enfants… est-ce une bonne chose d’aller vivre en milieu rural, peut-être de trop les isoler? En plus ça implique de changer de job, dropper de salaire à fond et perdre l’avantage du gain.
Le 12 logements c’est dans les peut-être. Ça monopolise bcp de cash dans un seul investissement. Je ne suis pas assez solide financièrement encore et je ne suis pas certain d’avoir envie de me lancer là dedans avec des partners. En argent il n’y a pas d’amis… non?
La cie de pub… bof… je n’ai pas pris le temps de mettre le nez là dedans de façon sérieuse.
Les options, ça prend pas mal plus d’actions pour valoir la peine. Une fois les frais de commission minimum soustraits, il ne reste pas bcp de profit pour le risque et le trouble. En bas de quelque centaines d’actions voir 1000 je trouve la stratégie peu rentable en rapport temps/risque/profit. Mais je devrais essayer. Il me faut ouvrir mon compte d’options.
Microcaps j’ai fait mon investissement dans GSI. À date ça chie… j’aurais du vendre avec 30% de gain après la dilution. C’était évident que logiquement ça planterait mais je me suis dit, un penny stock se comporte peut-être différemment. On verra pour le futur.
Bref… tout est sur le backburner lol